Chambre de Livia Wild

Livia pénètra dans sa chambre suite à sa discussion avec dame Hélène.
Elle ne vérouilla pas sa porte comme si elle savait que peut être la jeune femme voudrait connaitre les choses par elle même.

Elle prit un petit sachet dans sa commode contenant une poudre noirâtre et le répendit au sol en un cercle dans lequel elle prit place quatres bougies étaient allumées au quatres coins cardinaux autours d'elle. D'un geste de la main, elle enflamma la poudre créant autours d'elle un cercle incandescent dont les flammes près d'elle ne semblait pas la troubler.
Elle s'agenouilla, baissant la tête et joignit les mains dans une position de prière.

Quelques secondes passèrent avant qu'elle ne se mette à plasmodier d'une voix profonde:

Maîtres des enfers,
Démons, vampires
Succubes et inccubes,
gorgones et chimères
Donnez moi le pouvoir
Celui du feu,
notre élèment,
Celui de l'air,
terrible et destructeur,
Celui de l'eau,
trömpeur et traître,
Celui de la terre,
Mère féconde et fertile
Maître des enfers,
Démons, vampires
Succubes et incubes,
gorgonnes et chimères
Répondez a l'appel de votre soeur
déverser en moi les quatres pouvoirs élèmentaires,
Donnez moi la force.
Maître des enfers
Démons, vampires,
Succubes et incubes
Gorgonnes et chimères
répondez a l'appel de votre soeur.

Sitôt eut elle prononcé l'incantation qu'une bourrasque de vent balayait la pièce et que le feu qui brulait autours d'elle emprisonna son corps de ses langues ardentes. Cependant Livia ne brûlait pas, demeurant agenouillée daans la même posture, sentant les pouvoirs envahir son corps.
Peu a peu, les flammes se résorbèrent comme aspirée par sa peau, le vent cessa, la poudre noire autrefois enflammée grésilla comme si de l'eau avait coulé sur elle et le bouquet de fleurs sur la commode refleurit soudain, frai comme au premier jour et LIvia se leva, un petit sourire jouant sur ses lèvres fines.
D'un geste de la main, elle dispersa la poudre et eteignit les bougies sans même les toucher, le vent s'en chargeant.

Elle alla ensuite s'installer sur son lit, fermant les yeux mais ne dormant pas pour autant

Elle avait traversé le chateau d'une traite, mais maintenant devant la porte de la chambre de Dame Livia, Hélène hésita mais finalement après avoir reprit ça respiration, elle frappa à la porte
"Dame Livia ? Êtes vous là ? J'aimerais beaucoup en savoir plus à propos...de se que vous m'avez dit dans le jardin il y à quelques minutes..."

LIvia eut un petit sourire et fit entrer la jeune fille dans sa chambre.
Je vous en prie, asseyez vous.

Elle alluma les bougies dans les candélabres pour faire un peu de lumière et observa la jeune femme avec le petit sourire qui ne quittait pas ses lèvres.

Je vous écoute

"Êtes vous une sorcière ?"
Aussitôt Hélène se mordit la lèvre. Sa question était d'une naïvetée ridicule. Mais le regard de Dame Livia l'empêchait de penser et c'était la seule question qu'elle avait réussis à formuler

Livia eut un petit rire clair.

Oh non, je n'en suis pas une! Je suis cent fois pire. Voyez vous je suis un Démon des Incantations. Je vit déjà depuis plusieurs siècles. A chacune de mes existences je me régénère ou plutôt me réincarne. Vous me voyez actuellement sous ma 19 eme forme, sans doute la plus adaptée à cette époque. Je fut tour à tour, chat, chouette, jeune paysanne, princesse de hongrie, sapin, rat, reine d'anglettere etc.

Livia continuait de fixer Hélène.
Je vois que vous êtes effrayée... incrédule... alors je vais vous montrer quelque chose...

Livia tendit la main vers le bouquet de fleur sur la commode et celui ci se fana aussitot et une boule de lumière verte apparue dans la paume de la démone et elle la fit miroiter sous l'oeil d'Hélène.
Ceci est l'essence de vie de ses fleurs, sans elle, voyez, elle meurent. Mais je n'ai pas le désir de détruire de si jolie choses. Je suis une esthète et je n'aime pas la laideur, tant celle de l'âme que celle des choses aussi....

Elle tendit la main vers le bouquet fanée, la boule verte disparut et les plantes retrouvèrent leur apect initial.

... je rends la vie à ses plantes.

Comprenez vous, demoiselle?

Hélène écarquilla les yeux
"C'est merveilleux" murmura t-elle sans vraiment s'en rendre compte
Tout en fixant le bouquet à nouveau resplendissant, son cerveau ce remit à tourner à tout vitesse
Tout à coup quelque chose fit "tilte"

Elle tourna vivement la tête vers son interlocutrice et dit en françant légèrement les sourcils
"Mais pourquoi me dire tout cela ? N'aurait il pas été plus facile pour vous de me laisser dans l'ignorance la plus totale ?"

Et bien, vous allez sûrement vous appercevoir de toutes sortes de bizarrerie ici, mon instinct me prévient que certaines choses risques de boulverser l'existence de chacune et chacun d'entre nous alors autant être révenues

Livia se cala dans un fauteuil et sourit tranquillement

Ma seconde raison est que je voulait vous prévenir, vu que vous étiez déjà perturbée par la possession de votre esprit, autant vous dire tout cela avant que vous vous enfonciez plus loin dans l'incompréhesion.
De plus, je ne veux pas que vous vous mépreniez sur mon compte, vous avez dit "c'est merveilleux" lorsque j'ai fait renaitre le bouquet mais ne vous leurez pas, je suis une tueuse. Cependant je ne tue pas sans raison et uniquement les hommes. Très rarement les enfants et avec un certain dégout les femmes. Je ne supporte pas de blesser une dame contrairement aux jeunes pourceaux qui se dressent sur mon chemin.


Livia continua de la fixer avec intensité, sachant qu'elle prennait un risque mais cette jeune fille devait savoir pour pouvoir affronter les étranges évènements qui se déroulaient.

Sachez aussi que je ne veux pas votre malheur et que je tenterait de vous protéger si j'en ai l'occasion tout comme les autres dames de ce château.

Hélène hocha la tête
"Quel genre de danger nous guettent ?" demanda t-elle d'une voix éteinte, le coeur batant à cent à l'heure

je n'en ai aucune idée précise...

Elle soupira et appuya ses doigts sur sa tempe.

Je sais seulement que l'enfant qui est morte est le début de quelque chose. J'ai bien peur que les temps soit bien sombres pour vous dame Hélène. Et je dis bien pour vous car les temps de chaos sont pour moi un délice sans nom.
Enfin, nous verrons bien.

Hélène comprit que cette phrase marquait la fin de leurs entretien
"Merci Dame Livia. Je vous suis très reconnaissante de m'avoir prévenu"
Elle avait encore une foule de questions mais elle crègnait d'agacer Livia et très franchement, étant donné tout ses pouvoirs, ce n'était pas une personne à se mettre à dos.
Elle se leva et fit une courte révérence, avec la ferme intension d'aller trouver des réponses dans le petit personnel du chateau

LIvia se leva et raccompagna la jeune fille jusqu'à la porte et répondit à sa révérence.

Puisse la journée vous être tranquille

Puis elle rentra dans sa chambre et soupira doucement. Elle savait qu'elle avait eut raison de la prévenir, avec tous ces évènements mais eelle n'avait soufflé mot des roses noires, par égard pour Dame blanche. Après tout c'était déjà assez compliqué comme cela.

(retour du "3 fevrier soleil couchant")
Livia entra dans sa chambre et verouilla la porte. le trois février avait été instructif, vraiment très instructif...
L'apparition de ce fameux cercle des roses noirs dans cette contrée allait ajouter du piment... Elle se promis de retourner parler seule à seule avec Dame Blanche histoire de comprendre et de voir si leurs buts convergeaient...
Elle traça un pentacle sur les sol à l'aide d'une poudre rouge et se plaça au centre. Elle avait besoin de se revitalliser. Elle fit apparaitre une flamme et enflama la poudre autours d'elle, regroupant ses genoux contre sa poitrine. Le feu ne lui faisait aucun mal et elle se laissa aller, fermant les yexu et murmurant des incantation avant que le feu s'étaigne et qu'elle tombe en catalepsie jusqu'à ce que l'heure de son réveil sonne.
Au bout d'un long moment elle se réveilla, comme si elle avait dormis des heures aussi fraîche et belle que la veille, dispersant les reste de poudre noirâtres qui substistaient autour d'elle puis décida d'alla là ou ses pas voudraient bien la porter.

[Suite: Livia: Chapelle, minuit]https://une-rose-noire.forumsrpg.com/viewtopic.forum?t=144

(suite de la grande salle)

*4 février vers 17 heures*


Livia entra dans sa chambre et s'assit sur le lit moelleux. Elle n'y resta pas longtemps et se leva pour aller se mirer dans le miroir mural au dessus de la coiffeuse.
Elle prit un peigne et déméla ses longs cheveux, cette magnifique toison brune qui couvrait son dos et eut un triste sourire. Elle prit alors un fin coutelas et l'appliqua sur cette crinière, la coupant lentement au niveau des épaules. Elle fut triste de couper ainsi ses cheveux qu'elle aimait beaucoup mais elle se dit que cela repoussait et elle s'appliqua à les tailler en un agréable dégradé qui lui tombait maintenant sur les épaules.
Elle fit disparaître d'un mouvement de la main les cheveux coupés et soupira.
Elle se déshabilla lentement et fit apparaître une bande de gaze qu'elle noua autours de son buste, comprimant sa poitrine. Toujours nue, elle alla fouiller dans un grand coffre qui contenait ses effets personnels et elle sortit un pantalon de toile simple de teinte noire, des chausses d'homme, une veste de peau noire et une chemise de lin blanche, retenue par de fins cordons mais ne devoilant pas son buste.
Elle revêtit cet accoutrement et fouilla une seconde fois dans sa malle en sortant cette fois un chapeau de voyage noir, sobre mais élégament agrémenté d'une plume blanche.
Elle revint vers le miroir et se regarda. Ses traits avaient beau être fin, le fait d'avoir coupé ses cheveux lui changeait le visage et elle ressemblait à un beau jeune homme même si un peu féminin.
Elle prit sa respiration et décida d'aller rôder du côté de la grande salle au cas où Farhell y serait encore.

(suite dans le topic "vous cherchez un écuyer?*4 février, début de soirée*)